L’économie française repose essentiellement sur ces recettes fiscales. L’État a le devoir d’assurer le bien-être de la population. Cependant ce dernier ne produit pas vraiment. Ce qui signifie que l’État doit prélever des impôts auprès de la population pour réaliser ces politiques publiques. Ces impôts pèsent parfois lourd sur les redevables. En particulier les propriétaires privés sujets à des impôts très lourds en paient plus les frais.
La France : les recettes fiscales les plus élevées d’Europe
Les recettes fiscales européennes sont les plus élevés du monde. Plusieurs agences spécialisées en finance l’affirment. La France est le pays prélevant le plus d’impôts sur ses habitants au monde. Les recettes fiscales du pays constituent 90% des recettes du pays. En chiffres cela représente 273 milliards d’euros. Ces chiffres semblent assez surprenants pour un pays confronté à quelques problèmes économiques. Après la TVA le secteur de l’immobilier est le plus imposé. D’après les statistiques ce secteur représente 72 milliards d’euros. Soit plus de cinq fois la recette immobilière encaissée par l’Allemagne qui suit juste la France dans le classement. Pourtant l’Allemagne se porte en meilleure santé économique que la France.
Une situation injuste
Les impôts sur l’habitation et le foncier sont des thèmes houleux en France. Ces impositions excessives ont donné lieu à de violentes manifestations ces derniers mois. Les manifestations des gilets jaunes en sont la preuve la plus tangible. Le gouvernement Macron a donc entamé des procédures de réductions. Cependant les propriétaires de résidence autre que la principale sont toujours assujettis à cette taxe. Cela ne concerne pas seulement les ménages fortunés, mais également celles de la classe moyenne supérieure. La plupart de ces ménages ont pu devenir propriétaire grâce à des crédits. Une part non négligeable d’entre elles sont toujours sous le couvert de leurs crédits. Cette situation d’injustice reste au cœur des débats. Les redevables se sentent utilisés pour combler le vide causé par les réductions accordées aux ménages de classe moyenne.