Le Cameroun s’engage dans la lutte contre le braconnage !

Les savanes africaines représentent un vrai paradis animalier pour les amateurs de Safari. Les espèces qu’on y découvre sont très diversifiées. La valeur de ces animaux a attiré les braconniers qui sévissent dans la zone. Le Cameroun ainsi que plusieurs pays de la sous-région déplorent ces pratiques.

Un fléau de la sous-région

La richesse des savanes africaines en animaux sauvages attire les touristes amoureux de safaris. Les informations sur les animaux et la mauvaise gestion de ces ressources attirent les braconniers. Ceux-ci sont souvent d’origines étrangères. Ils tuent ou capturent des espèces rares pour les vendre plus cher sur le marché noir. Cela constitue un pillage et une fuite incontrôlée et illégale des richesses du pays. L’exploitation illégale du bois est également une activité qui enrichit les braconniers. Ces ressources ainsi pillées ne participent pas à l’économie du Cameroun. Cet  état de choses encourage le braconnage dans les savanes subsahariennes est la corruption. Les autorités censées protéger la faune et la flore sont parfois au courant des méfaits des braconniers. Cependant ces derniers reçoivent des pots-de-vin pour passer ça sous le silence. Des études réalisées par une ONG de protection animalière ont révélé que la faune et la flore sont les secteurs les plus sujets à la corruption au Cameroun.

Des mesures pas très pratiques

La déforestation des forêts du Cameroun et l’extinction de ses animaux sauvages ont alarmé le ministre de l’Intérieur du pays. Le ministre a donc publié une note circulaire qui a été transmise aux préfets et à leurs adjoints dans les régions concernées par ce fléau. Ladite circulaire exhortait les autorités à divers niveau à se montrer plus fermes face aux actes de braconnage. Les défenseurs de la cause animalière de la région ont jugé cette circulaire pas assez ferme. Ils exigeraient  des lois plus dures envers les braconniers et une surveillance plus accrue des frontières.